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carnets de voyage en ISLANDE

Les fjords de l'Ouest et les colonies d'oiseaux de Latrabjarg

Journée 3 : 02 juin 2017

 


Les fjords de l'Ouest et les colonies d'oiseaux de Látrabjarg

( 170 km) 3h 15

Raudassandur

latrarbjarg

Osafjordur  Levé à 6h30 départ à 8h00

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Ce matin nous prenons le ferry pour rejoindre les fjords de l'Ouest.

Nous nous sommes habillés chaudement car sur le bateau il caille.

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Après une très courte escale sur les îles Flatey nous voilà de l'autre côté du Breidafjördur.Nous débarquons et filons directement vers Patreksfjördur pour y déposer nos bagages.

Après avoir mangé un sandwich composé de fines tranches de mouton séché nous découvrons le « Gardar » échoué au milieu de nulle part.

Le GARDAR

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Falaises de Latrabjarg : le bout de l’Europe 

Nous empruntons une piste qui s’engage dans le reclus montagneux qui marque l’avancée la plus à l'Ouest de l’Islande.Ici c'est une étrange impression de se dire que nous sommes au bout de l'Europe.

16h00- Nous atteignons les falaises de Latrabjarg: 14 km de roche brute et ininterrompue se dressent jusqu’à 400 m au-dessus de l’océan impétueux.

LATRABJARG

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Des multitudes d'oiseaux revenus de leur hivernage écument les eaux pour nourrir leur progéniture.

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Défiant les bourrasques, on suit un petit sentier qui longe le précipice pour nous approcher de leurs quartiers.

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Goélands et mouettes défendent en vociférant leur territoire de misère, quelques centimètres carrés perchés en déséquilibre au-dessus du vide. En contrebas, sur les parois, les guillemots et les petits pingouins les ignorent, entre câlins et prises de bec.

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Nous étions loin d'imaginer de les voir de si près. Avançant à plat ventre pour ne pas les effrayer jusqu'à presque pouvoir les toucher.Les plus nombreux, à cette époque, sont les jolis macareux, au costume noir avec leur si caractéristique gros bec orangé.

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Battant avidement l’azur de leurs courtes ailes à 20 fois par seconde ! ils vont et viennent, ramenant des brochettes de harengs et de capelans.

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C'est ici, sous leurs pattes, que l’Europe s’achève dans un chaos d’embruns.

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17h30- Nous quittons à regrets nos amis les macareux. Nous mordons la poussière et avalons la piste...Le soleil brille encore et ses feux mordorés inondent les flancs tabulaires du patreksfjördur, au loin quelques sternes arctiques tournoient dans les airs. Nous hésitons alors : Faut-il nous hisser vers les montagnes ou bien continuer à longer la côte ?

Pour l'heure nous optons pour la première alternative, les roues de la voiture adhèrent à la pierraille, nous avalons la pente, virage après virage. Au col la route est parsemée de névés.

La route 614 redescend sur l'autre versant par une série d'épingles à cheveux.

Bientôt nous apercevons une ferme isolée semblant monter la garde d'une étendue à perte de vue d'une surpenante plage de sable rouge comme il est rare d'en voir, nous voilà à Raudasandur. 


Rauðasandur, la plus belle plage du monde ?

Là, les moutons paissent librement sur l’herbe nouvelle, trottent même jusque sur l’estran. Les agneaux, farouches, vont souvent par deux, serrant de près leurs mères à la toison hirsute – la tonte ayant lieu en hiver, lorsque la laine est la plus épaisse. La plage est si large, ici, qu’il nous faudrait marcher dix bonnes minutes, en traversant les flaques, pour rejoindre la mer,mais l'heure avance et nous rebroussons chemin. Pas une empreinte de pas à l’horizon, si ce n’est quelques pattes de mouettes et de goélands imprimées sur le sol . Nous sommes vraiment seul et c'est super !

RAUDASANDUR

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Il est presque 22h, il est temps de regagner notre Guesthouse à Patreksfjördur après cette longue journée. 


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